Soins & hygiène
L’hygiène et les soins : les éléments indispensables à la réussite d’un tatouage
L’hygiène chez Mokotattoo
La pratique de l’hygiène est une mesure incontournable pour préserver l’intégrité physique des clients, tout comme celle du tatoueur qui s’expose plus que tout autre à ses moindres négligences.
Dès lors, la minutie de mes attentions dans ce domaine est un bouclier efficace contre tout risque infectieux.
Ma boutique de tatouage est équipée d’un point d’eau, d’un bac à ultrasons (utilisé pour nettoyage et la désinfection), et de tous les produits nettoyants et désinfectants indispensables à une pratique en toute sécurité. Les aiguilles, bien évidemment à usage unique, ainsi que tous les autres consommables utilisés pour tatouer, sont isolés après usage et régulièrement collectés par une société spécialisée.
Toutes les surfaces de mon espace de travail ainsi que le dermographe (machine à tatouer), les sprays et les flacons d’encre sont systématiquement nettoyés et désinfectés après chaque tatouage.
Les soins recommandés par Mokotattoo
La réussite d’un tatouage est intimement liée aux soins pratiqués durant la cicatrisation. C’est pourquoi je vous demande de les respecter.
Le tatouage à peine réalisé est enduit d’une fine couche de pommade antiseptique. Il est parfois recouvert d’un film alimentaire qu’il faut enlever dans l’heure qui suit.
La peau doit ensuite être nettoyée avec un savon simple ou bien au pH neutre.
Attention : Evitez le gel douche car il laisse une pellicule sur la peau qui fait écran avec la pommade et rend sa pénétration difficile!
Une fois la peau essuyée, appliquer de la pommade Bépanthene* en fine couche, puis masser quelques secondes. Cette opération doit être renouvelée 3 fois chaque jour pendant 7 jours, sans mettre de compresse sur le tatouage. Une gaze stérile peut éventuellement être utilisée pour éviter aux vêtements de coller, mais mieux vaut laisser la peau à l’air libre.
Il est préférable de limiter les activités sportives et, surtout, d’éviter le sauna, les bains et la piscine. Les douches quotidiennes ne posent bien évidemment aucun problème. Inutile de prolonger l’utilisation de la pommade au-delà de 7 jours après la réalisation du tatouage, au risque d’entretenir des desquamations (pelures blanches) et ainsi d’empêcher la cicatrisation complète. Les peaux mortes disparaissent après 8 jours et la peau retrouve son teint au bout de 4 semaines.
Les pommades qui réduisent le taux de cellulite sont totalement proscrites. Elles agissent sur les couleurs du tatouage : les conséquences sont irréversibles. Il est aussi conseillé de ne pas surexposer son tatouage au soleil, sous peine d’entraîner une migration de la couleur ou de déclencher des allergies.
Le respect scrupuleux de ces attentions et de ces soins pourra vous éviter le désagrément des retouches sur votre tatouage. A ne pas négliger ! (*)Les bouchons des tubes de pommade se composent de cannelures qui les rendent difficilement nettoyables. Les clients prendront soin de vérifier leur propreté avant usage).
Mokotattoo : Technique et couleurs de tatouage
La plupart des professionnels dans le monde utilisent une machine appelée traceuse électrique ou dermographe.
Elle actionne une aiguille dans un mouvement de va et vient rapide et régulier, entraînant avec elle dans la peau l’encre qui est imprégnée sur sa pointe.
Le procédé s’apparente à celui d’une machine à coudre qui imprime à l’aiguille le même mouvement, et le tatouage est ainsi réalisé comme une broderie, point par point.
Les possibilités picturales ne sont pas aussi étendues que celle d’un peintre car l’intensité des couleurs est plus ou moins affaiblie par la quantité rejetée durant la cicatrisation et par le pigment de la peau qui les recouvre.
Ces phénomènes ne permettent d’en utiliser qu’une trentaine raisonnablement. Chaque couleur se déclinant de 2 à 4 tons suffisamment éloignés de l’un à l’autre pour bien en distinguer les différences.
Dans la pratique leur nombre se restreint à une quinzaine et bien moins encore dans la plupart des cas, ainsi le tatouage révèle plus facilement ses contrastes et fait oublier l’importance des demi-tons. Ces considérations chromatiques ne sont pas nécessaires pour les peaux plus ou moins foncées car celles-ci forcent l’utilisation du noir. Les propriétés de leurs pigments naturels agissent comme un écran semi opaque qui altère la valeur des couleurs et réduit le champ des possibilités.
Il faut savoir aussi que le noir de fumée ou noir de suie, qui est aussi appelé carbon7 (CI 77266), demeure le pigment le plus solide et le plus utilisé. Il est fabriqué à partir de la combustion de bois, d’huile végétale ou de graisse animale et possède l’avantage d’être particulièrement bien toléré dans la peau contrairement à toutes autres couleurs en majeure partie chimiques.
Ces dernières faisant l’objet de certaines attentions que j’ai décrit dans le paragraphe des soins.
Seuls les tatouages permanents sont dignes d’être réalisés. Ceux que l’on considère comme semi permanents (sauf pour le maquillage permanent) ne confèrent aucune garantie sur leur durée et sur leurs effets à court ou à long terme dans la peau (ils peuvent y rester pour une durée indéterminée) et le vieillissement des couleurs est assez lamentable. De plus, ils sont pratiqués par des non spécialistes qui n’ont pas d’expériences techniques et artistiques établies, et la douleur incontournable d’un tatouage associée à un résultat incertain me suggère de le déconseiller fortement.
Amicalement, Alexandre.
Eh bien l’essentiel est dit, il ne vous reste plus qu’à choisir votre dessin et vous voilà prêt pour cette nouvelle aventure. N’hésitez pas à me consulter, je dispose d’un choix important de dessins et je serai sensible à votre démarche et à votre attente.
Eh bien l’essentiel est dit, il ne vous reste plus qu’à choisir votre dessin et vous voilà prêt pour cette nouvelle aventure. N’hésitez pas à me consulter, je dispose d’un choix important de dessins et je serai sensible à votre démarche et à votre attente.
Amicalement, Alexandre